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Je m'appelle Lumikki, tome 1: Rouge comme le sang


Auteur: Salla Simukka
Edition: Le Livre de Poche
Date de parution: 5 novembre 2014
Pages: 277



Résumé

"Il était une fois une fille qui apprit à avoir peur. Les contes de fées ne commencent pas ainsi. Ainsi commencent d'autres histoires, plus sombre." 

Lumikki Anderson à 17 ans. elle vit dans la ville de Tampere en Finlande, ou elle est étudiante en école d'art. 
Jeune loup solitaire, elle ne se mêle pas de ce qui ne la regarde pas. 
Mais cette règle est mise à l'épreuve le jour ou elle découvre des billets de banque ruisselants de sang en train de sécher dans le labo photo de l'école.
Prise dans un engrenage infernal, Lumikki devra affronter les réseaux mafieux, mais aussi sa propre part d'ombre. 


Mon Avis

Ce livre est le premier d'un auteur scandinave que j'ai lu. Et il m'a donné envie d'en découvrir plus.
À première vue, ce n'est pas forcément le style de livre que je préfère et pourtant j'ai adoré.

Le résumé en dit très peu. Lumikki est une jeune femme qui vit seule dans la ville de Tampere, en Finlande. La peur fait partie intégrante de sa vie. Pourquoi ? On l'ignore. Mais elle, qui a pour principe de ne jamais se méler des affaires des autres, va se retrouver jusqu'au cou dans un pétrin pas possible.

L'auteure à le don de nous révéler pleins d'informations, de secrets qui mènent à d'autres secrets. On croit que l'on en sait plus mais on en est au même point. Normalement cela me frustre plus qu'autre chose mais l'auteure l'écrit de telle façon que ça ne fait qu'évéiller ma curiosité. Qui est réellement cette fille ? Quel est son passé ? Quels sont ses démons ? Qui essaie-t-elle de fuir ? Ce sont certaines de toute les questions qui trottent dans ma tête...

Le livre est divisé en jours, puis en chapitres. Il y a différents points de vue ce qui rend l'histoire encore plus grisante. On sait ce que pensent les « méchants », ce qu'ils comptent faire et ça prend une tout autre dimention. Le seule « défaut » que je pourrais lui reprocher c'est que certains des chapitres contenaient un peu trop de description à mon goût.

L'enquête va nous permettre d'en savoir plus sur la protagoniste, ses peurs et les objets de ses peurs.
Cette histoire aborde des sujets qui, pour moi, sont important comme la corruption, l'argent, la drogue, le harcèlement, la violence, …

C'est un thriller donc ce n'est pas une lecture légère ou facile mais elle est à la porté de tous.

Le personnage secondaire que j'ai le plus apprécier est celui d'Elisa. Parce qu'elle est plus que ce qu'il n'y paraît, parce qu'elle va être une aide précieuse au développement du personnage de Lumikki mais surtout parce qu'elle pourrait être n'importe qui. Lumikki à des capacités, sait faire des choses très peu commune. Au contraire, Elisa est une jeune femme tout ce qu'il y a de plus normale qui s'est retrouvée dans un histoire anormale.

En résumé j'ai adoré ce premier tome qui semble très prometteur. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois et je l'ai lu d'une traite. L'histoire nous absorbe jusque nous amener dans son monde et, même s'il n'est pas parfait, j'ai hate de lire le second tome et de retrouver cet univers.  


Extraits

"Un jour, c'était au beau milieu de l'hiver et les flocons de neige tombaient du ciel comme du duvet, une reine était assise près d'une fenêtre encadrée d'ébène noire, et cousait.
Et, tandis qu'elle cousait ainsi et regardait neiger, elle se piqua le doigt avec son aiguille et trois gouttes de sang tombèrent dans la neige. et le rouge était si jolie à voir sur la neige blanche qu'elle se dit: "Oh, puissé-je avoir une enfant à la peau blanche comme la neige, aux lèvres rouges comme le sang et aux cheveux noirs comme l'ébène!"

"Elle était une pièce d’un autre puzzle, une pièce qui n’avait pas sa place, mais qui pouvait s’adapter par surprise à peu près n’importe où.
Elle n’était pas comme les autres. Elle était exactement comme les autres."

"Sa mère s'étonnait toujours qu'elle aime tant être seule. Ne finissait-elle pas par s'ennuyer ? Lumikki s'abstenait de répondre qu'elle s'ennuyait davantage en société, à écouter les autres parler pour ne rien dire. Plutôt seule que mal accompagnée. Quand elle était seule, elle pouvait être totalement elle-même. Libre."

« Il était une fois une fille qui courut aussi longtemps que ses jambes purent la porter. Et après cela elle courut encore, en pensée, en imagination. Ses pieds fins, puissants et agiles sautaient par-dessus les congères, sans laisser de traces sur la neige blanche. Elle fuyait comme fuient ceux qui savent qu'ils sont libres, ceux qui savent qu'on ne les rattrapera pas. »



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